Le bioclimatisme

Le bioclimatisme

Le bioclimatisme

Lors d’un achat ou d’une rénovation, la conception de son projet nécessite d’examiner plusieurs points : zoom sur le bioclimatisme.
La conception bioclimatique consiste à profiter au maximum de l'environnement direct de l'habitat pour le confort des habitants : en hiver se protéger du froid et garder la fraîcheur l'été.

Le terrain

La localisation géographique impacte la conception bioclimatique, il faut alors étudier la région et l'altitude du terrain. Chaque terrain est un cas particulier qui implique un climat spécifique (rudesse hivernale, vents, pluviomètrie, ensoleillement...) mais aussi des masques solaires éventuels comme les ombres portées (par des arbres, immeubles ou montagnes).

Après avoir décodé les caractéristiques propres au terrain, ces éléments vont être d'une grande utilité pour déterminer l'orientation du logement. L'objectif étant de favoriser les apports solaires gratuits l'hiver.

Au-delà de ces critères de performance, il est également important de se questionner sur sa localisation par rapport à vos habitudes et contraintes : est-il pertinent d'habiter une maison très performante en termes de consommation d'énergie si chacun de ses occupants doit parcourir matin et soir 40 km en voiture pour se rendre à son travail ?

L'architecture de l'habitat

L'objectif ici étant encore une fois, que les choix concernant le logement offrent plusieurs posiblités de minimiser les futures dépenses.

La compacité de l'habitat

Pour limiter les déperditions thermiques. Plus la forme de l'habitat se rapproche d'un cube, plus les surfaces déperditives sont réduites, et plus le coût de la construction sera réduit.

La répartition des pièces de vie en fonction de l'orientation

Peut réduire les besoins énergétiques et favoriser le confort de vie. Cette organisation consiste à placer les pièces de vie au sud (salon, salle à manger), les espaces "tampons" au nord (garage, buanderie, salle de bains, WC), et les chambres plutôt à l'est où les surchauffes estivales sont moins importantes qu'à l'ouest. Ainsi les déperditions de chaleurs sont limitées et le logement est plus agréable à vivre.

Les surfaces vitrées

Elles doivent être pensées en fonction de l'orientation de l'habitat afin de favoriser les apports solaires dits "passifs" c'est à dire gratuits (surfaces importantes au sud) tout en limitant les déperditions (surfaces réduites au nord), mais aussi pour assurer un éclairage naturel optimal qui permette de limiter l'usage de lumière artificielle.

La surface vitrée doit être comprise entre 16 et 18% de la surface habitable, avec une certaine répartition selon l'orientation : 50% au sud, 20 à 30% à l'est, 20% à l'ouest, 0 à 10% au nord.

Les apports solaires, utiles en hiver pour profiter d'une chaleur gratuite, peuvent devenir très inconfortables en été. Il est donc nécessaire de s'en protéger, à l'aide d'éléments intégrés au bâti (avancées de toit, brise-soleil ou casquettes, auvents, volets/stores, balcons) mais aussi en utilisant la végétation : arbres à feuilles caduques au sud et à l'ouest, pergolas, plantes grimpantes...

L'étape suivante : les systèmes "actifs"

Après la conception des systèmes "passifs" (compacité, isolation, vitrages...) de l'habitat, il sera indispensable de se pencher sur les systèmes "actifs" (chauffage, eau chaude sanitaire, ventilation).

Pour aller plus loin, consultez également la page sur les exemples de bâtiments performants.

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